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Test de Sargent et LewisUne méthode classique d'évaluation de la puissance d'impulsion de la musculature des membres inférieurs consiste en un test de détente verticale. Le sujet doit sauter sur place, bras levés, le long d'un mur. On mesure la hauteur atteinte lors du saut en mesurant la distance entre la marque de départ (bras dressé) et le point le plus haut atteint par la main. Le test n'est considéré comme correct que lorsque le sujet retombe à la même place (test de Sargent). Sargent classe les performances suivant la hauteur h atteinte :
Une série de tests décrits par J.Wiklander et J. Lyshom (1987) comporte un test analogue. La position de départ se fait pieds joints, la pointe des pieds étant située à 10 cm d'une planche sous laquelle passe un mètre-ruban attaché à une cheville. Les mains sont jointes derrière le dos pour éviter les mouvements des bras au cours du saut. La hauteur du saut est évaluée par la différence des valeurs lues sur le mètre-ruban. Les performances évaluées chez des athlètes sont les suivantes :
Lewis complète le test de Sargent. Il propose d'évaluer la puissance anaérobie alactique à partir de la hauteur atteinte en utilisant la formule :
C'est une mesure standard qui correspond à la puissance moyenne consommée par la force du poids du sujet pendant qu'il s'élève au-dessus du sol. On peut remarquer que cette puissance standard ne correspond pas à une puissance développée par les muscles au cours du mouvement. Elle n'est que le reflet de la puissance moyenne développée au cours de l'impulsion. L'annexe de calcul montre que l'on peut évaluer la même puissance moyenne à partir de la vitesse initiale en utilisant la formule : Pm = ½ .m.g.v0 (2) . Une autre mesure standard utilise la formule Pi = m.g.v0 (3) , en notant v0 la vitesse initiale, au moment du décollage. Pi est la puissance instantannée (en W) développée par les muscles mis en jeu au moment où l'on décolle, si on suppose que la force développée à ce moment est égale au poids (m.g) ce qui n'est vrai qu'un très court instant avant que l'on quitte le sol. Cet instant n'est particularisé que pour la facilité de la mesure. La mesure de l'évolution de la force exercée présentée à la figure 2 le montre clairement. La puissance standard ainsi définie est d'ailleurs théoriquement égale au double de celle mesurée d'après la hauteur atteinte avec la formule (1) et son équivalent (2) (voir Annexe). Retour au SommaireMontage
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