
Les hormones ovariennes exercent en retour un rétrocontrôle
sur l'axe hypothalamo-hypophysaire. Lorsque leur concentration est faible, en début de
phase folliculaire, les oestrogènes inhibent la sécrétion des hormones hypophysaires
(rétrocontrôle négatif). En fin de phase folliculaire, lorsque leur taux dépasse un
seuil, ces oestrogènes exercent un rétrocontrôle positif de courte durée sur l'axe
hypothalamo-hypophysaire. C'est ce rétrocontrôle positif qui déclenche le pic de LH
qui, lui-même déclenche l'ovulation. On passe alors à la phase lutéinique au cours de
laquelle les oestrogènes et la progestérone exercent un rétrocontrôle négatif sur la
sécrétion des hormones hypophysaires. Ce rétrocontrôle va, en fin de cycle, entrainer
une baisse de la sécrétion des gonadostimulines. Cette baisse entraine la régression du
corps jaune, qui elle-même entraine la menstruation au début du cycle suivant.
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Rédigé par : Jean-François Madre (e-mail : jean-francois.madre@wanadoo.fr)